Comment faire face quand on se sent en échec

Une mauvaise nouvelle ? Une déception ? Une trahison ? Une attente qui n’est pas comblée ? Et vous pouvez vous sentir en échec. Comment faire face quand on se sent en échec ? Voyons cela ensemble.

Une erreur significative d’appréciation sur une situation ou sur des personnes (un professionnel, des amis, des confrères, la famille, etc.) ? Et vous pouvez vous sentir découragé (e).

Dans ces cas, vous pouvez passer de la tristesse à la consternation ou encore ressentir un trouble tel que vous auriez envie de tout laisser choir !
Si vous éprouvez des émotions négatives qui vous bloquent dans votre entrain et vos projets à la suite de cette déception, soyez indulgent avec vous-même et prenez le temps d’analyser la situation qui vous a placé (e) en situation d’échec.

Ne cédez pas si facilement à l’emprise des émotions négatives, surtout si vous ressentez de la colère, de la désolation ou de la frustration.

Comment faire face quand on se sent en échec

Commencez à envisager toutes les possibilités qui s’offrent à vous pour surmonter vos craintes et sentiments négatifs face à l’échec et identifiez les opportunités qui sont susceptibles de se présenter.
Peut-être que derrière la déception, il y avait beaucoup d’espoir et enjeux importants : matériel, spirituel, financier, relationnel, social, sécuritaire, affectif, etc.

Mais peut-être qu’il s’agit d’une déception passagère et sans beaucoup d’impact pour votre vie. Aussi, il convient d’évaluer au mieux votre perception de la situation.

Avant que vos émotions ne vous submergent, posez vous d’abbord la question de savoir comment faire face quand on se sent en échec et quelles ressources vous allez trouver pour contre-balancer les sentiments négatifs associés à un échec.

Posez-vous la question suivante : si vous ressentez de la frustration, quelle est l’origine de celle-ci et comment elle vous atteint dans votre corps : avez-vous la gorge nouée ? Avez-vous envie de pleurer ? Avez-vous envie de crier ? Avez-vous envie même de taper ou vous venger de l’origine de la cause ou de la personne qui volontairement – ou non – vous a porté (e) préjudice ou vous a manqué de respect, manqué de considération, ne vous a pas entendu (e) ou s’est permise de porter un jugement sur vous ? Est-ce un fait isolé ou est-ce récurent ? Un malentendu résulte souvent de quelqu’un qui a mal entendu…
D’abord, revivez les étapes qui ont conduit à la situation d’échec : peut-être existe-t-il des éléments que vous n’avez pas vus ? Des signes que vous avez ignorés ? Des phrases que vous n’avez pas entendues ? Un contexte, des us et coutumes qui vous ont échappés ? Des aspects juridiques que vous ignoriez ? Les besoins de l’autre ou des autres que vous n’avez pas compris…

Aviez-vous le choix d’agir et penser différemment ?
Imaginer qu’on est seul responsable de la cause de l’échec ne vous fera pas avancer. Penser qu’un autre est à l’origine de vos malheurs serait un pouvoir que vous attribuez à cet autre et, dans ce cas, réfléchissez factuellement à cette croyance : est-elle fondée ? Si l’autre vous humilie, vous place dans une situation d’inconfort psychique (un supérieur hiérarchique, un parent, un moniteur, un professionnel, un enseignant, etc.), avez-vous des perspectives pour vous sortir du contexte dans lequel vous êtes ? Avez-vous la possibilité de faire changer ceux/celles, où celui/celle qui vous a peiné (e) ? Ne faudrait-il pas changer quelque chose en vous (comportement, pensées, manière d’être et de faire) ? Quelles sont vos ressors pour cela ?
Donc, ne vous culpabilisez pas et soyez doux avec vous même dans un premier temps.

Vous déciderez, la tête froide, ce qu’il convient de faire en temps voulu.

Vous ne pouvez agir que sur l’avenir et ressasser le passé est parfois une perte de temps (et cela a des impacts sur votre santé). Bien sûr vous pouvez tirer des enseignements et vous demander ce que vous auriez pu faire différemment. Mais souvenez-vous qu’il est impossible de rouler en avant et regarder uniquement dans un rétro viseur !
Laisser vos émotions parler et agissez : vous êtes en colère ? Allez courir, nager. Vous êtes triste ? Allez dans un endroit qui vous fait plaisir, entourez-vous de personnes chères, faites quelque chose que vous avez toujours eu envie de faire, faites-vous plaisir !
Peut-être qu’à cette occasion vous réaliserez que votre place (professionnelle, sociale) est ailleurs. Et que l’échec n’est autre chose qu’un signe que vous n’étiez pas dans votre chemin. Ou alors vous réaliserez que vous êtes victime d’une injustice et vous aurez tout le loisir d’étudier les moyens que vous pourriez utiliser pour réparer un préjudice qui vous a été fait et corrigez le tir.
Voyez si le jeu en vaut la chandelle toutefois.

L’échec n’est-il pas le signe que vous aurez plus de chance ailleurs, dans un autre contexte ? Ou qu’il vous faut travailler davantage ? Et devenir meilleur dans votre domaine ? Songez à acquérir de l’expérience, de la compétence, faites des efforts pour vous valoriser. Respectez votre travail pour être respecté (e) professionnellement.

Faire face à l’échec dans la sphère professionnelle :

Si vous avez été confronté (e) à un management toxique et n’arrivez pas à l’éviter : quels sont vos enjeux véritables à rester et endurer ce que vous endurez ? Avez-vous besoin de formation pour faire mieux ou différemment ?

Faire face à l’échec dans le sport :

Si vous avez échoué dans une discipline sportive, quelle est votre part de responsabilité (préparation, ponctualité, sérieux) et quelle est la part de responsabilité de votre entraîneur ? Était-il à la hauteur ?

Faire face à l’échec dans les études :

Si vous êtes en échec scolaire, avez-vous fourni suffisamment de travail (assiduité, intérêt, application, travail) et quelle est la part de responsabilité de votre enseignant ? Ce dernier a-t-il réussi à vous transmettre correctement ce qu’il avait à enseigner ?

Faire face à l’échec dans la famille :

Si vous êtes en échec dans votre vie familiale, avez-vous été suffisamment présent(e) pour les vôtres, avez-vous pris soins d’eux, avez-vous pris des précautions oratoires ?

Il est possible que vous ayez été mal entouré(e). Il est possible que le partenaire de vie ait posé son regard ailleurs. Ce n’est pas de votre faute.

A certains moments, vous n’avez pas su comment faire autrement. Développez votre imagination.

La cause de votre échec peut être une incapacité à communiquer, parfois de la jalousie ou un ensemble de raisons qui vous mettent en difficulté sans que vous n’ayez de véritables moyens de l’éviter. Évaluez votre part de responsabilité et celle de l’autre ou des autres et pensez à vos marges de manœuvre. Est-ce que la situation qui vous a amené là ou vous êtes n’est pas un signe que vous auriez emprunté une voie qui n’est pas la vôtre ? Ou bien avez vous manqué de compétences, de temps, d’attention, de finesse pour traiter la situation à temps ? Si vous pensez avoir manqué de discernement : que feriez-vous autrement ?

Transpirer pour ses rêves afin de les voir se réaliser ? Mais êtes-vous certain (e) que vos rêves sont encore d’actualité ?
Chaque entrave dans votre parcours est une opportunité pour jauger la situation et prendre des décisions en faveur de votre avenir et votre bien-être, quitte à renoncer parfois à des décisions passées, car le contexte aura changé autour de vous et peut être avez-vous changé aussi (goûts, envies).
Ne prenez pas de décisions hâtives face à votre échec : parlez-en autour de vous : prenez conseil, restez ouvert aux critiques et aux interprétations et ne prenez que ce qui résonne favorablement en vous.

Peut-être que vous avez besoin de renforcer vos compétences ou encore de changer de voie. Peut-être que vous persistez dans une activité, un domaine, un environnement familial ou professionnel qui n’est pas en phase avec vos valeurs, votre rythme ou vos aspirations profondes.
Vous pouvez ne pas vous laisser atteindre par l’adversité.

Vous pouvez tout surmonter, seul ou avec de l’aide (professionnel de la psychologie, coach, thérapeute, amis).
Vous pouvez tout transformer si vous prenez le temps d’analyser les situations, la tête reposée et en prenant soin de vous. Vous pouvez aussi transformer vos croyances et devenir plus habile et même plus diplômate.
Certaines personnes persistent à rester dans des situations qui les mettent en échec, par paresse parfois même, car changer demande un effort.
D’autres décident de se battre contre la cause de leur échec et certains passent simplement à autre chose.
Ressentez véritablement ce qui fait sens en vous.
Ne vous perdez pas en combats inutiles et coûteux.
N’abandonnez pas trop vite non plus.
Tolérez une situation et jouez le jeu si l’échec est le passage obligé vers un avenir meilleur et un retour vers une meilleure fortune.

Ecrivez ce qui vous vient à l’esprit face à l’échec. Faites des associations d’idées, laissez le ballon de baudruche émotionnel se dégonfler. Vous pouvez écrire sur la situation qui a causé un échec ou écrire à ceux qui vous ont offensé (e) en indiquant tout ce que vous avez sur le coeur (sans envoyer la lettre ! Vous la gardez, la relisez, la jetez). Cela ne changera pas la situation, mais il est possible que cela change votre regard sur la situation et soit un amortisseur de sentiments négatifs.

“Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10.000 solutions qui ne fonctionnent pas.” De Thomas Edison


« Il est dur d’échouer ; mais il est pire de n’avoir jamais tenté de réussir ». De Franklin Roosevelt


« Ce qui m’intéresse, c’est la vie des hommes qui ont échoué car c’est le signe qu’ils ont essayé de se surpasser. » De Georges Clemenceau


« L’échec n’est qu’une opportunité pour recommencer plus intelligemment. » De Henry Ford


« Fort heureusement, chaque réussite est l’échec d’autre chose. » De Jacques Prévert


Ils se sont peut-être posé la question de savoir comment faire face quand on se sent en échec ?

Vous pouvez faire face aux échecs aussi et même devenir plus fort grace à vos apprentissages.

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